L’Economist Intelligence Unit a couronné Vienne comme la ville la plus agréable à vivre au monde parmi les 140 villes examinées dans son « Global Liveability Index 2019 » publié mercredi.
Vienne a conservé son rang dans le classement annuel du service de recherche et d’analyse du magazine The Economist, malgré la vive concurrence de Melbourne (2e, qui était première jusqu’à ce que Vienne lui prenne la place en 2018), Sydney (3e) et Osaka (4e).
Suivent les villes canadiennes de Calgary (5e), Vancouver (6e) et Toronto (7e, ex aequo avec Tokyo). Une troisième ville australienne, Adélaïde, figure aussi dans le top 10.
Les experts de The Economist tiennent compte de cinq grandes catégories reprenant 30 facteurs qualitatifs et quantitatifs et affectées de pondérations différentes : la « stabilité » (exposition à la criminalité, à la terreur, aux conflits militaires, aux troubles sociaux) intervient pour 25% dans le total général, les soins de santé pour 20%, la culture et « l’environnement » (météo, climat, corruption, restrictions civiles ou religieuses, censure, etc.) pour 25%, l’enseignement pour 10% et les infrastructures pour 20%.
Le continent européen a réussi un beau score, huit des villes classées parmi les vingt premières de ce classement étant situées en Europe. Néanmoins, outre Vienne, la seule autre ville européenne dans le top 10 est Copenhague. En général, le classement des experts de The Economist est dominé par les villes de moyenne importance situées dans des pays riches, bien que la présence de Tokyo au 7e rang témoigne de ce qu’une mégapole peut ne pas être nécessairement ingérable.
Paris (qui a souffert de l’instabilité suscitée par le mouvement des Gilets jaunes), Londres et New York, malgré leurs richesses culturelles, paraissent, par contre, desservies par leur taille.
Parmi les 56 villes dont le niveau général de « vivabilité » s’est amélioré ces cinq dernières années, quatre villes se distinguent : Abidjan (Côte d’Ivoire), Hanoï (Vietnam), Kiev (Ukraine) et Belgrade (Serbie). Leurs scores respectifs ont augmenté de plus de 5 points sur un indice dont le maximum est de 100. Belgrade est ainsi montée de la 82e place à la 77e en un an grâce à ses progrès dans les domaines de l’infrastructure et des soins de santé.
Moscou suit, avec un gain de 4,9 points sur cinq ans, immédiatement les quatre villes citées ci-avant sur le plan de l’amélioration générale de la « vivabilité ». La capitale de la Russie arrive avec un score de 80/100 en 68e position sur les 140 villes examinées.
Les villes ayant accusé le plus grand déclin en points au classement de The Economist sont Detroit (56e avec un score de 86,3 points, mais -4,4 sur les cinq dernières années), Asuncion (Paraguay), Tunis, Caracas (Venezuela) et Tripoli (Libye). Les deux dernières font partie des dix villes les moins agréables à vivre au monde avec Alger, Douala (Cameroun), Harare (Zimbabwe), Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée), Karachi, Dhaka (Bangladesh), Lagos (Nigeria) et Damas (Syrie).
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