Qui n’a rencontré un scientifique qui lui dise, « le réchauffement – changement, dérèglement, etc. – climatique, je n’y croirai plus le jour où je lirai un article dans une revue scientifique qui démontre que c’est du pipeau ! » ?
« L’urgence climatique est un leurre », le livre de François Gervais, physicien et expert reviewer du rapport AR5 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), professeur émérite de l’université de Tours et ancien directeur d’un laboratoire du CNRS, contient des dizaines de références aux travaux, déclarations, articles dans des revues scientifiques à comité de lecture de spécialistes du climat qui démontrent que la propagande climatique est la fumisterie la plus éhontée et la plus dispendieuse de l’Histoire de l’Humanité.
Le CO2, ce polluant, a été déclaré coupable des pires maux de la terre : la disparition de la banquise (en retard de quelques années – décennies ? siècles ? millénaires ? Qu’importe ! – sur les prédictions qu’Al Gore a proférées en 2008), la hausse du niveau des mers, les sécheresses, les inondations, les canicules, les blizzards, les séismes, les tsunamis, certaines maladies… Qu’en est-il ?
En fait, relève François Gervais, la combustion des ressources fossiles a entraîné une augmentation du taux de CO2 dans l’air de 0,03% à 0,04% en volume, c’est à dire que, « parmi 10.000 molécules d’air sec, on compte à peu près 7.808 molécules d’azote, 2.096 molécules d’oxygène, 92 atomes d’argon, gaz qualifié de « rare », et seulement 4 molécules de gaz carbonique. » Le fait de passer de 3 à 4 molécules de CO2, une molécule supplémentaire parmi 10.000 molécules d’air sec ou 10.500 molécules d’air humide, justifie-t-il un tel émoi ?
Outre que l’effet prétendument néfaste de cette molécule supplémentaire est indiscernable, François Gervais rappelle que le carbone n’est nullement un polluant, bien au contraire. Il est irremplaçable pour notre organisme, indispensable pour la faune et pour la flore. Lutter contre ce fertilisant gratuit pour la végétation et la chaîne marine se ferait au détriment des 70% de la population mondiale qui vivent dans des zones rurales ou côtières.
Depuis la fin du siècle dernier, le réchauffement du climat s’est avéré moindre (jusqu’à dix fois!) que les modèles ne le prévoyaient et de nombreuses observations font valoir que le soleil exerce dans les variations du climat une influence beaucoup plus déterminante que l’Homme.
Selon certains travaux, nous pourrions même être à la veille d’une période de refroidissement climatique. Non seulement il n’y a pas de quoi nous taxer tant et plus pour éviter un quelconque réchauffement, mais encore cela devrait-il nous inciter à préserver nos sources d’énergie abondante à coûts réduits et à nous méfier de la précarité des sources intermittentes afin de nous prémunir contre le froid, car ce dernier tue beaucoup plus sûrement que la chaleur. « Dans l’histoire de la planète, constate François Gervais, des concentrations <de CO2> très supérieures à la valeur actuelle n’ont pas empêché des glaciations. »
Antero Ollila, de l’Ecole de science et de technologie de l’Université d’Aalto (Finlande), est parvenu à construire un modèle combinant variabilité naturelle du climat depuis le dernier petit âge glaciaire de 1630 à 2015 et contribution anthropique. Ce modèle reproduit l’évolution passée du climat à 0,09° C près, bien plus fidèlement que ne le permettent les modèles utilisés par le GIEC. Envisageant une augmentation du CO2 dans l’atmosphère supérieure à la moyenne des observations et différents scénarios d’irradiance solaire, le professeur finlandais arrive à la conclusion que, dans tous les scénarios, la température de la planète baisserait de quelques dixièmes de degrés à partir de 2020 !
Cette étude, qui est l’une des plus complètes sur l’avenir climatique de la planète, n’a rien d’alarmiste. « Gageons qu’à ce titre, conclut François Gervais dans L’urgence climatique est un leurre, un livre remarquable de limpidité, à lire de toute urgence (climatique), il est à craindre que cette étude n’intéresse pas les médias. Taxer le soleil, les planètes, les nuages ? Sans doute nos dirigeants trouveront-ils plus commode et plus rentable de continuer à taxer le carbone. »
« Alors, avant de voter, réfléchissez quand même un peu ! », pourrions-nous donc ajouter, en cette veille d’élections européennes, fédérales et régionales en Belgique, comme l’avait lancé une polémiste sur une chaîne de télévision belge à forte audience lors d’un débat qui lui a coûté son job.
L’urgence climatique est un leurre, François Gervais, 304 pages, Editions du Toucan, L’Artilleur.
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