On reparlera de Tokyo et du Japon en 2020, non pas seulement parce que l’ancien patron de Renault et Nissan s’en est enfui dans des conditions rocambolesques qu’il reste à éclaircir (« Carlos is gone », titrait plaisamment La Libre Belgique du 2 janvier), mais parce que les Jeux Olympiques s’y dérouleront du vendredi 24 juillet au dimanche 9 août. (Il est improbable que M. Ghosn n’y assiste.)
Tokyo 2020
Le magazine Monocle, dans lequel la maison d’édition japonaise Nikkei détient une participation, a rapporté que la plupart des sites des Jeux Olympiques de 2020 sont prêts. Le nouveau stade national de 157 milliards de yens (1,3 milliard d’euros) a été inauguré le 1er janvier pour la finale de la Coupe de l’Empereur de football (avec la victoire du Vissel Kobe dans l’équipe duquel joue l’international belge Thomas Vermaelen).
Le gymnase de 20,5 milliards JPY (169 millions €) et une arène de 7 milliards JPY (57 millions €) dans le district d’Ariake, près de la baie de Tokyo, ainsi que les sites de tir à l’arc, de hockey et de sports nautiques sont terminés et la piscine olympique de 56,7 milliards JPY (467 millions €) est en voie de parachèvement.
Le Japon considère les Jeux Olympiques comme une opportunité de moderniser ses infrastructures et de se faire valoir sous les projecteurs des médias du monde – un exercice unique de soft power à l’échelle planétaire –, et il entretient l’espoir de rentabiliser ces nouvelles infrastructures après les J.O. de Tokyo 2020.
Marin Minamiya
Mais, le Japon, ce n’est pas que Tokyo 2020. Bien qu’elle n’y participera pas, Marin Minamiya (photo ci-dessus) est l’une des authentiques sportives les plus connues au Japon. Ayant grandi en Malaisie et en Chine (à Dalian et à Shanghai), cette jeune femme en a fait plus que de nombreux alpinistes professionnels.
En 2016, elle est devenue la plus jeune Japonaise à avoir gravi le mont Everest. En 2017, âgée de 20 ans, étudiante de l’Université Waseda de Tokyo, elle est devenue la plus jeune personne au monde à réussir le Grand Chelem de l’explorateur, après avoir gravi les plus hauts sommets de chacun des sept continents et skié vers les deux pôles.
Sayaka Murata
Une autre femme qui a récemment atteint la notoriété au Japon est la romancière Sayaka Murata. Elle a remporté le 155e prestigieux prix Akutagawa en 2016 pour Conbini Ningen (Convenience Store Woman en anglais, La fille de la supérette en français), une analyse des particularismes de la société japonaise vue à travers les yeux d’une travailleuse de supérette.
Après avoir elle-même travaillé près de 20 ans dans un tel établissement, Sayaka Murata avait tout le matériau de première main dont elle avait besoin pour écrire son livre. S’il ne la fait pas encore figurer au panthéon littéraire de l’Ere Heisei aux côtés d’un Haruki Murakami, le livre s’est quand même vendu à plus d’un million d’exemplaires et, succès international rare pour un écrivain japonais, il a été traduit dans 30 langues.
Maru
Le sport et Tokyo 2020 en particulier ne pourraient occulter les aspects plus traditionnels de la société japonaise. Le Japon est une nation d’amis des chiens ; environ neuf millions d’entre eux auraient été recensés. Les chiens y sont aussi divers que leurs maîtres. Outre un grand nombre de mini-chiens de race, le Japon compte six races indigènes : les shiba, akita, kai, kishu, shikoku et hokkaido.
Maru (photo ci-dessous) est un shiba – un chien apprécié pour son intelligence, sa bravoure et sa loyauté. Il est aussi une star nationale avec une carrière de mannequin qui lui vaut d’être suivi par 2,5 millions de personnes sur Instagram.
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