Connaîtrons-nous un jour le fin mot de l’affaire des vaccins Covid-19 ? Pierre Chaillot y travaille. Il n’en est pas à son coup d’essai, si l’on peut dire, puisque Victimes des vaccins Covid 19 fait suite à son essai publié en 2023, Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels, apparemment le seul, selon son éditeur, L’Artilleur, de recherche statistique sur la crise du Covid-19.
Début 2025, précise d’emblée Chaillot, le combat pour les victimes des vaccins Covid-19 ne fait que commencer. Au moment de la vaccination de masse contre le coronavirus SARS-CoV-2, autorités et médias avaient assuré que les vaccins étaient « sûrs et efficaces ». Quatre ans après le début de la vaccination en 2021, constate-t-il, aucune étude officielle et sérieuse n’a été réalisée sur l’efficacité réelle des vaccins et leurs effets indésirables, alors que des problèmes de santé de tous types (AVC, infarctus, cancer, absence de flux menstruel, inflammation du muscle cardiaque et même décès) ont fait l’objet de déclarations en grand nombre auprès des instances de pharmacovigilance de tous les pays.
Des carences dès avant la vaccination
Dans son premier essai sur le sujet du Covid-19, Chaillot s’était attaché à démontrer statistiquement que la totalité des décès surnuméraires, que la France avait enregistrés en 2020 (avant le début de la campagne de vaccination), n’étaient pas due à un quelconque virus, mais pouvait être attribuée aux dispositions prises à l’époque (confinement, abandon de soins, utilisation d’un médicament avec une action myorelaxante, tranquillisante, sédative, hypnotique, anticonvulsivante et amnésiante dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) pour lutter contre la pandémie. Il regrette que, dans un pays comme la France où le personnel politique n’a connu aucun changement majeur, aucune analyse objective n’ait été accomplie et on fasse l’autruche plutôt que d’assumer quoi que ce soit. Peut-être l’une des raisons en apparaît-elle ci-après.
Les victimes des vaccins anti-Covid n’ont rien à attendre non plus de la part de ceux qui ont mis en place un système jugé « ségrégationniste, inhumain, coercitif, sans aucun respect pour la liberté de choix » : le pass sanitaire puis vaccinal. Chaque victime ou famille de victime (quand cette dernière est décédée) se heurte, écrit Chaillot, à un déni d’une grande partie de la société. Il attribue la cause première de l’impunité du « Léviathan » pharmaceutique à la crédulité et la passivité du public. On préfère ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, dit-il s’être aperçu, même dans son cercle proche où l’on est pourtant au courant de ses travaux, et même après que l’on eut développé, à la suite de la vaccination anti-Covid, des symptômes graves de maladies faisant partie des effets indésirables reconnus et que ladite maladie est extrêmement rare en temps normal dans la population.
Responsabilité et indemnisation
Reste que l’industrie n’a pas pour fin première la philanthropie et qu’en l’occurrence les laboratoires des vaccins anti-Covid, pressés de les produire, jouiraient d’une exonération de responsabilité en cas de séquelles. Le média français d’information générale 20 Minutes a publié le 17 février 2022 un article à ce sujet, se référant aux propos d’un professeur de l’Université Paris-Descartes, membre de l’Institut Droit et Santé, docteur en droit, en pharmacie et en philosophie, qui a précisé que le contrat d’achat des vaccins Covid-19 conclu par la Commission européenne stipulait que les Etats membres prennent en charge l’indemnisation des préjudices nés de la vaccination. Il n’y voit pas « une clause d’irresponsabilité mais d’indemnisation ». La Commission aurait commenté ses dispositions comme suit : « Dans tous nos contrats, les droits des patients sont totalement préservés. Cela signifie que les patients peuvent saisir la justice. » Et, ajoute 20 Minutes, « obtenir réparation si le lien de cause à effet est reconnu par la justice ». Cela ne va pas de soi.
Chaillot rappelle que dans la directive européenne du 25 juillet 1985 sur la responsabilité du fait des produits défectueux, directive que la France mit curieusement près de treize ans à transposer dans son droit au lieu des trois ans réglementaires, « la victime est obligée de prouver le dommage, le défaut et le lien de causalité entre le défaut et le dommage ». Pour une victime de la vaccination, fait-il remarquer, c’est un obstacle quasiment infranchissable, car il est scientifiquement impossible de prouver avec certitude le lien causal entre le produit et les séquelles (voir ci-avant). La directive y dresse une autre barrière (art. 7, al. e) : « Le producteur n’est pas responsable […] s’il prouve que l’état des connaissances scientifiques et techniques au moment de la mise en circulation du produit par lui n’a pas permis de déceler l’existence d’un défaut. » Le délai de prescription de 10 ans n’aide pas non plus ceux qui sont victimes d’effets à long terme.
C’est bien quant à établir le lien de cause à effet que réside toute la difficulté pour les victimes de la vaccination de masse ou leurs ayants droit. C’est à les aider que Chaillot s’emploie, en tant que statisticien, à partir des données officielles, pointant au passage leur traitement, le rôle pernicieux du codage et celui de la modélisation. Derrière les statistiques, il y a des vies brisées, insiste-t-il. Il en fournit des témoignages. Son travail est précieux, en particulier dans un pays, la France, dont le grand sachant dans sa suprême fatuité avait déclaré : « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. »
Victimes des vaccins Covid 19, Ce que révèlent les chiffres officiels, Pierre Chaillot, 192 p, L’Artilleur.
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MERCI pour ce bref texte utile!
Crédulité et passivité du public sont bien LES problèmes actuels dans notre « démocratie »…..
Effectivement c’est bien monsieur GODEFRIDI de soulever ce problème des effets secondaires des vaccins anti Covid 19 .
Je pense qu’ ils ne sont pas niables comme ne l’ est pas le fait que ce néo-virus fût d’ une létalité supérieure à la norme des virus grippaux et d’ une forme clinique largement inhabituelle .
La réaction fût donc inhabituelle aussi et , je pense , pas la meilleure. Comme vous le dites , l’ égoïsme et la peur de mourir ( surtout paradoxalement des plus âgés ) ont poussés les gens à accepter des mesures qui auraient probablement dû être mieux gérées ( par exemple confiner et vacciner – avec ces vaccins encore en phase expérimentale et donc non totalement prêts à être mis sur un marché de masse – les personnes à risques et les personnes désireuses de leur plein gré à le recevoir tout en leur faisant signer une décharge ce qui leur aurait bien (dé)montré qu’ il était encore en phase de développement) .
Cela aurait permis peut-être de ne pas mettre une économie à l’ arrêt ( et donc de creuser un déficit encore plus lourd à porter pour nos enfants dont on a déjà bien chargé la barque ) , de ne pas avoir sacrifié quasi deux ans d’ études de la génération 6/24 ans et surtout de ne pas avoir donné le sentiment que l’ État serait toujours là pour régler tous les problèmes ( cela infantilise et déresponsabilise) .
Bien à vous .