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Religion écologiste : Les douze mensonges du GIEC (Christian Gerondeau)

Religion écologiste : Les douze mensonges du GIEC (Christian Gerondeau) Posted on 28 mai 20221 Comment

Se pourrait-il qu’un organisme international on ne peut plus officiel, le GIEC, émanation de l’ONU, mente – effrontément ? C’est le cas, affirme Christian Gerondeau, un ingénieur polytechnicien qui se passionne depuis une dizaine d’années et plusieurs essais pour les questions d’environnement et persiste et signe dans son dernier pamphlet, Les douze mensonges du GIEC : l’écologisme est une religion.

Sa résonance, surtout en Europe, s’explique sans doute par un recul des croyances traditionnelles et l’absence d’autres causes de préoccupation existentielles – encore que la guerre en Ukraine pourrait changer la donne. Un schisme s’est aussi opéré à la dernière COP à Glasgow : alors qu’il s’agissait de « ranger le charbon dans les livres d’histoire », l’Inde et, par procuration, la Chine ont renâclé. Question de phraséologie, certes, mais vous savez : « le poids des mots, etc. »

Les commentateurs avisés, tous climatologues avertis soyez-en sûrs, cent peurs et cent reproches, ne s’y sont pas trompés. Greta : « La COP26 est finie. Bla, bla, bla. » Le Premier ministre britannique Boris Johnson : « Il est moins une sur l’horloge de l’apocalypse. » Le premier vice-président green dealer en chef de la Commission européenne Timmermans : « Ce n’est un secret pour personne que notre mort se produira si nous n’arrêtons pas le charbon. » Et, plus sûrement encore, pour une partie de l’humanité, si on l’arrête !

Sortir de la pauvreté…

C’est l’un des principaux thèmes abordés par Christian Gerondeau : l’énergie pour l’humanité, c’est la vie ! Il n’y a pas de prospérité, ni, à commencer, pas de sortie de la pauvreté sans énergie, et son manque a des conséquences dramatiques sur la qualité et l’espérance de vie d’une grande partie de l’humanité. Or, la production d’énergie est et restera nécessairement liée à des émissions de CO2.

En guise de démonstration de son propos, il compare les émissions de CO2 et la mortalité infantile en Chine et en Inde : 6,8 tonnes de CO2 par habitant et par an et 250.000 décès dans la tranche d’âge de 0 à 19 ans dans l’une, 1,7 tonne et 1,2 million dans l’autre. Plus les émissions de CO2 par habitant augmentent (c’est à dire le niveau de développement), plus l’espérance de vie augmente.

Dans les pays développés, la moyenne des émissions de CO2 est de 10 tonnes par habitant, certes, mais elles baissent (il est aisé de deviner pourquoi), la Chine est en voie de nous rattraper (tous les Chinois bénéficient de l’électricité et 900 millions possèdent une voiture), l’Inde et les autres pays du monde en retard de développement ne renonceront pas à la prospérité et suivront la voie.

Aussi, l’usage d’énergies fossiles, lesquelles couvrent 80% des besoins en énergie de l’humanité, ne disparaîtra pas de sitôt et les rejets correspondants de CO2 dans l’atmosphère ne cesseront de croître, quoi que dise et fasse l’Union européenne qui compte pour moins de 8% des émissions mondiales de CO2. Celles-ci n’ont d’ailleurs cessé d’augmenter au niveau global depuis la conférence de Rio de 1992. Pourquoi l’Europe devrait-elle sacrifier sa prospérité si cela ne sert à rien, sinon à l’affaiblir elle-même ? Une Europe forte ne serait-elle pas mieux à même de servir le progrès de l’humanité et de rendre l’espoir qu’une Europe qui se mortifie dans une vision apocalyptique de la réalité ?

C’est là que se situe, selon Christian Gerondeau, l’une des douze contrevérités émises par le GIEC, dont le Special Report on Renewable Energy Sources and Climate Change Mitigation (SRREN) de 2011 prétendit que les énergies renouvelables pourraient couvrir 80% de la demande mondiale en énergie d’ici 2050. L’électricité n’assurant que 22% des besoins mondiaux finaux en énergie, on se rend bien compte que cette assertion était pour le moins présomptueuse – et elle le reste.

Que ce rapport a été rédigé sous la direction d’un philosophe et économiste de formation, membre pendant quelques années de l’ordre des jésuites, et non d’un scientifique, n’ajoute rien à sa crédibilité et le fait qu’il a été rédigé par un Allemand à l’époque de la mise en place de la politique allemande de l’Energiewende ne relève peut-être pas d’une simple coïncidence, ni la prégnance allemande que Christian Gerondeau décèle dans l’orientation des travaux du GIEC de la dernière décennie et dont il retrace la filiation, toute philosophique, politique et économique…

…et ne pas y retomber

Qu’il en aille de l’éventualité d’une élévation du niveau des mers (plus de 15 m d’ici 2300… 2300 !) ou d’une hausse de la température de la Terre (de 5 à 6° C d’ici 2100), l’emploi du conditionnel est fort commode pour semer la peur alors que l’élévation des mers s’enregistre en millimètres par an et la hausse des températures se mesure en dixièmes de degré depuis l’ère préindustrielle et jusqu’à la fin de ce siècle.

Ces mystifications et d’autres (les premiers Belges morts du changement climatique évoqués par le Premier ministre belge à la COP26, à savoir les victimes des inondations attribuées au changement climatique sans que cela ne repose sur aucune preuve scientifique) n’avancent pas la cause de ceux qui prétendent parler du climat – et faire dépenser des sommes colossales en son nom (Bloomberg a évalué dans son rapport New Energy Outlook 2021 le coût de la transition énergétique pour assurer la neutralité carbone d’ici 2050 à 173.000 milliards de dollars US).

Et, condamner l’Europe à l’appauvrissement, à la décroissance et à l’insignifiance. Le cas exemplaire est celui de l’industrie automobile, laquelle ne représente que 0,3 milliard de tonnes de CO2 par an sur les 1,6 milliard qu’émet l’Europe, c’est à dire elle-même 2000 fois moins que le stock de CO2 présent dans l’atmosphère. Tout en se rappelant que le CO2 est, cela fait l’objet d’un autre livre de Christian Gerondeau, bon pour la planète (il la fait se reverdir et il fait reculer les déserts), il reste à se demander dans quelle mesure ces ordres de grandeur incriminent l’activité de l’homme dans les évolutions du climat et lui laissent la possibilité de les inverser.

Car, c’est une autre contrevérité que dénonce l’auteur, l’affirmation jamais démontrée selon laquelle « 97% des scientifiques partagent la logorrhée officielle sur le climat, seuls 3% la remettant en cause ». Nombre de scientifiques de tout premier plan (les professeurs de climatologie Richard Lindzen, du MIT, Marcel Leroux de l’Université Jean Moulin en France, Roger Revelle, professeur de physique à Harvard…) l’ont contestée et la fondation Clintel (clintel.org), qui regroupe plusieurs centaines de scientifiques originaires de plusieurs dizaines de pays, a adressé aux excellences de ce monde une déclaration fort opportunément intitulée There is no climate emergency.

Sit back and relax. Christian Gerondeau rappelle à toutes fins utiles que plus d’émissions de CO2, ce sont moins de morts sur la planète, un aspect éclipsé par l’ONU, ses mandarins et ses officines.

Les douze mensonges du GIEC, La religion écologiste 2, Christian Gerondeau, Editions L’Artilleur, 170 pages.

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(Cet article a été publié dans l’hebdomadaire satirique PAN n° 4036 du mercredi 18 mai 2022.)

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1 commentaire

  1. MERCI de présenter ce livre indispensable! Espérons que tout le monde le lira: il donne des précisions à connaître si on ne veut pas mourir idiot dans un monde ruiné… pollué.

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